Por Zoé Valdés.
La romancière, poétesse et scénariste cubaine, Zoé Valdés, vit en exil entre la France et l’Espagne. Aux dernières élections espagnoles, elle s’est présentée comme candidate au Sénat pour le parti VOX. Afin de dissiper tous les malentendus concernant ce parti réputé d’extrême-droite, elle a accepté de donner une interview au Monde. Sans savoir que le journal de référence allait déformer ses propos pour la décrédibiliser. Tribune.
Le samedi 22 juillet, à la veille des élections législatives en Espagne, où je me présentais comme candidate au Sénat pour le parti conservateur VOX, Le Monde a publié une interview avec moi que je qualifierais d’infame. Quelques jours auparavant, la journaliste m’avait contactée pour savoir si je serais d’accord pour lui parler. Ayant lu les mensonges que la presse officielle raconte sur ce parti et sur moi-même, j’ai annoncé que j’enregistrerais l’interview. Les questions ont porté sur des sujets connus, comme le prétendu machisme (un mensonge) de ce parti qualifié par beaucoup d’extrême droite. On sait qu’actuellement toute personne qui ne pense pas comme la gauche est non seulement classée « extrême droite » mais aussi annulée et effacée. Venant d’où je viens, de Cuba, où il n’y a qu’un seul parti, répressif, le Parti communiste de Cuba, je me suis toujours sentie libre ici en Europe. Au début, et dès que j’ai pu, j’ai voté en France pour le centre droit, et pour la gauche uniquement lorsque j’appartenais au Comité de soutien à Anne Hidalgo à la mairie de Paris. Je ne l’ai pas refait. Je suis une personne libre et en aucun cas une idiote. Je n’avais jamais été membre d’aucun parti, ni à Cuba, ni en Espagne, ni en France; mais la « Lettre de Madrid » publiée par VOX, dont j’étais l’une des premières signataires, au nom de la défense de la liberté et des droits contre le communisme et contre le Forum de Sao Paulo, et au nom de la défense de la langue espagnole, m’a amené à connaître le premier « Manifeste » du parti, datant de 2014, dans lequel je me suis retrouvée. En plus des attaques haineuses des médias de gauche traditionnels, inondés de millions d’euros par le gouvernement de Pedro Sánchez, le pire président que l’Espagne ait jamais connu, ce qui m’a attiré vers VOX avec curiosité et intérêt, c’est que c’est le seul parti (et Dieu sait combien de partis j’ai fréquentés, tant en Espagne qu’en France) qui a compris l’urgence de mettre fin au castrisme à Cuba, après plus de 64 ans de tyrannie. Moi, je reste avant tout cubaine. Je n’avais adhéré à aucun parti, je le souligne, jusqu’à la publication de l’interview dans Le Monde avec Sandrine Morel : on peut être candidat au Sénat en Espagne sans être membre du parti qui vous propose. Après l’interview, j’ai adhéré sans aucune hésitation.
Droit de réponse
Je n’avais jamais eu de soucis avec Le Monde, qui avait publié le 5 avril 1995 un article signé par Erik Orsenna, consacré à mon roman Le Néant Quotidien (Actes-Sud). Mais apparemment un récent entretien dans El País aurait dérangé quelqu’un dans la hiérarchie de ce journal étroitement lié au Monde. Par conséquent, mes propos dans l’interview que j’ai donnée au Monde, bien qu’enregistrés par moi, ont été grossièrement instrumentalisés par la journaliste, Sandrine Morel. Cette dernière a essayé de me montrer comme une imbécile manipulée par un parti qui, à ses yeux, est diabolique. Ce même parti qui a été fondé par José Manuel Ortega Lara, victime de l’organisation terroriste ETA (qui l’a enlevé et séquestré pendant 532 jours), par Santiago Abascal, et par d’autres anciens membres du Parti populaire, le parti de la droite traditionnelle. Des assassins de l’ETA, ayant rallié le parti basque Bildu, gouvernent avec les communistes de Podemos dans le gouvernement de Pedro Sánchez. VOX n’a assassiné personne et pour moi ne représente pas un parti d’extrême droite. En revanche, Bildu et le Parti nationaliste basque (PNV), dont Sánchez dépend maintenant pour gouverner, sont bien des partis d’extrême droite et de l’ultra-gauche. Dans l’interview avec Sandrine Morel, j’ai répondu en exerçant mon droit de réponse protégé par l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 en France. La journaliste n’a pas répondu à mes appels. Le directeur du Monde International, Jean-Philippe Rémy, après de nombreux jours d’attente, a finalement répondu qu’ils ne respecteraient pas mon droit de réponse. Je continue à insister par l’intermédiaire d’un avocat…
Pulse aquí para continuar leyendo en la fuente. Puede traducir el artículo con Google Translate.