Cultura/Educación

Wikipedia, la liberté et moi (versiones español, inglés y francés)

Zoé Valdés

Wikipédia, la liberté et moi

Versión original en español en Libertad Digital, España.

Versión en inglés en Babalú Blog, Estados Unidos.

Je me trouvais dans mon patio à cueillir de jolies pêches quand je reçois un message de mon éditrice qui m’écrit pour me dire qu’elle ne pouvait croire ce que disait de moi Wikipédia et que Wikipédia ne me permet pas de changer. Bien que m’en doutant bien, je lus, sceptique, la capture d’écran du paragraphe qui la scandalisait, envoyée par elle et qui dit ceci :

Engagement politique

Elle a soutenu en 2003 l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Elle a également estimé que la torture n’était pas pratiquée au camp de Guantánamo. Elle manifeste sur les réseaux sociaux son soutien au parti espagnol Vox, généralement classé à l’extrême droite. Elle soutient aussi Matteo Salvini, le chef de la Ligue du Nord, et le président américain Donald Trump. Elle est signataire en 2020 de l’appel lancé par Santiago Abascal, le dirigeant de Vox, visant à combattre le communisme dans le monde. L’appel s’entend également comme un premier pas vers la création d’une internationale de la droite radicale afin de mener une « bataille culturelle contre la gauche ». Elle a parfois été critiquée pour son langage jugé vulgaire et agressif sur les réseaux sociaux. Elle a qualifié l’écrivain Gabriel García Márquez de « fils de pute » et la militante des droits de l’homme Rigoberta Menchú de « porc » pour avoir signé une tribune s’opposant à l’éventualité d’une agression militaire américaine contre Cuba. En réponse à l’écrivaine Lucía Etxebarría, qui avait critiqué le parti Vox, elle lui a dit : « Va te laver la chatte, elle pue le sperme ». Elle a également attaqué le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, en lequel elle voit un « morceau de merde communiste sèche » et un « étron rouge », et questionné les facultés intellectuelles et les motivations de la militante écologiste Greta Thunberg.

Voilà donc ce paragraphe qui fait un résumé orienté et manipulateur de phrases sorties d’un contexte et de situations tout à fait particulières où j’ai été non seulement grossièrement et grotesquement attaquée, ce pourquoi j’ai répondu de la même manière, mais, bien sûr, Wikipédia ne cite pas ces attaques contre moi.

Dans le passé j’avais interdit à Wikipédia de diffuser ma biographie pour deux raisons : manipulation autour de ma vie privée et manipulation autour de mon engagement politique ; c’est ce que je fais depuis des années, comme on peut le vérifier en cherchant sur Google ici et ici

Et toujours un soi-disant Argentin m’a répondu, depuis Wikipédia, Italie, en expliquant que je ne réussirai jamais à faire disparaître ces informations. Et il en a été ainsi jusqu’à présent.

Je sais fort bien que j’ai un ennemi très fort et puissant, et que cet ennemi gagnera toujours, ou presque toujours. Cependant, ce qui est vraiment inquiétant c’est que les journalistes ou les promoteurs culturels qui veulent s’informer sur Wikipédia, parfois mal comme c’est le cas sur des auteurs et des personnes, n’hésitent pas à croire ─ à côté de, pour ma part, je le répète, une œuvre vaste dont je suis l’autrice, dont le contenu est, tout comme ma vie, profondément antifasciste et anticommuniste, parce que je le suis et l’ai clairement exprimé  ─ à ce tombereau de bouses diffamatoires et manipulatrices qui, hors de tout contexte, donnent seulement envie de faire justice de son propre chef comme à Cuba avec Che Guevara ou comme l’ETA en Espagne, et de m’exécuter d’une balle dans la nuque.

Bien, je vais répondre point par point, sans vouloir rien justifier mais en éclairant ce qui suit :

─ En 2003, en regardant les images télévisées des Irakiens mettant à terre une statue en bronze monumentale du dictateur, j’ai déclaré, dans une interview à la TVE, que je me réjouissais de voir que « le peuple irakien pouvait enfin, en faisant exploser une bombe, se débarrasser d’un dictateur ». Ce fut là tout mon appui à cette guerre. Ce qui n’est pas dit, ni à la TVE ni sur Wikipédia, c’est que je me suis opposée à bien d’autres guerres menées par les États-Unis dans d’autres lieux du monde, comme les bombardements contre la Syrie sous le mandat de Barack Obama, et d’autres dirigeants antérieurs dans d’autres pays, comme l’Afghanistan, Ukraine, etc.

─ En maintes occasions, le propre gouvernement de Barack Obama a nié qu’on ait torturé à Guantánamo. Mais bien sûr, en sortant ma réponse du contexte adéquat, on interprète ─ et c’est ce que persiste à faire Wikipédia dans cette entrée ─ que je semble nier les prétendues tortures que même un président démocrate nord-américain a niées. Pareillement, le commentaire a été fait dans le contexte de ce que j’ai, pourtant dit, à savoir que de l’autre côté de la barrière, là-même à Guantánamo, Cuba, mon pays, il est assurément plus que prouvé que l’île entière est un camp d’extermination de toutes les libertés, et que dans les prisons on torture jusqu’à la mort, comme on a pu l’apprendre de la bouche de nombreux prisonniers politiques tout au long de l’histoire néfaste de plus de 63 ans de tyrannie castro-communiste.

─ VOX : Pour commencer, je n’ai jamais milité dans aucun parti politique, pas même à Cuba où beaucoup qui, aujourd’hui, retournent leur veste comme anticastristes de gauche, ont non seulement milité et commis des horreurs en dénonçant des innocents, mais aussi ont obéi aux ordres du commandant Barberousse et opéré comme terroristes sur divers continents.

VOX est un parti dont la majorité des fondateurs, y compris Santiago Abascal, est issue des rangs du Parti Populaire, un parti de centre droit, le parti de la droite traditionnelle d’Espagne, aujourd’hui plus de centre gauche qu’autre chose, de là que VOX ait pris en main les exigences du peuple espagnol et que la droite de Mariano Rajoy n’avait pas satisfaites. VOX est un parti créé et fondé par un homme que je respecte infiniment comme la plupart des Espagnols, José Antonio Ortega Lara, que Wikipédia, contrairement à moi, traite, je crois, de façon convenable.

Ortega Lara, un ancien fonctionnaire de prison capturé et séquestré par la bande terroriste ETA, a été une des victimes de l’ETA qui est restée le plus longtemps dans une cache (532 jours) dans des conditions inhumaines. L’ETA qui, aujourd’hui, participe à la malgouvernance en Espagne aux côtés du gouvernement socialo-communiste de Pedro Sánchez, sous le gracieux label de EH Bildu, n’a pas seulement séquestré, mais aussi assassiné de façon barbare des enfants (il suffit de citer un nom : la petite Silvia Martínez Santiago, tuée dans l’explosion d’une bombe à Santa Pola), des jeunes, des vieux, et des hommes politiques de toute tendance, de droite comme de gauche ; rappelons le vil assassinat que j’ai condamné publiquement parce que je me trouvais ce soir-là à peu de distance du crime, à Barcelone, en 2000, d’Ernesto Lluch (du PSOE, Parti Socialiste Ouvrier Espagnol) et cet autre, horrible, du jeune Miguel Ángel Blanco (Parti Populaire), dont l’enlèvement et l’assassinat mobilisèrent toute l’Espagne en une seule protestation de mains propres contre le terrorisme. VOX, qui n’a assassiné personne est, cependant, qualifié de parti d’extrême droite, alors que BILDU-ETA, qui a assassiné 853 Espagnols, étant d’extrême gauche, gouverne aujourd’hui aux côtés du PSOE (socialisme) et de PODEMOS (communisme).

─ J’ignorais ─ et je l’ai ignoré jusqu’à hier ─ qui est Matteo Salvini. Mais ce qui est certain c’est que j’ai trouvé un commentaire de moi lié à un post sur des réseaux sociaux où quelqu’un évoquait cet homme accusant les trafiquants de réfugiés, dans lequel je disais que trafiquer avec des êtres humains me semblait inhumain. Nous les Cubains nous sommes énormément au courant, parce que pendant plus de 63 ans nous avons eu des réfugiés de la mer et plus récemment des réfugiés terrestres, morts ou assassinés dans des forêts sud-américaines, victimes de trafiquants qui demandent des sommes exorbitantes pour que les Cubains gagnent leur précieuse liberté aux États-Unis. De sorte que je n’appuie qu’une réalité, la réalité cubaine du réfugié de la mer comme de tout réfugié, à l’encontre du trafic humain.

─ Donald Trump. Sur mon blog : zoevaldes.net, on peut trouver de nombreuses critiques contre le président Trump depuis avant qu’il soit élu président jusqu’après. Comme toujours j’ai dit que je n’aimais pas au début Donald Trump. Ensuite il m’a semblé qu’il était un président très convenable et des meilleurs pour les États-Unis, démocratiquement élu par le peuple nord-américain.  Je n’ai pas voté pour lui parce que je ne vote pas aux États-Unis. Quant à sa position sur Cuba, bien qu’il ait fait des choses tout à fait valables, je crois qu’il aurait dû aller plus loin pour faciliter la liberté que nous méritons, nous les Cubains, parce que les États-Unis sont les principaux responsables, historiquement, à avoir porté au pouvoir Fidel Castro ; et cela, sa position sur Cuba, je l’ai durement critiquée aussi. Bien, pourquoi n’apparaît-elle pas sur Wikipédia ? Parce qu’intentionnellement, la personne qui a rédigé ce paragraphe jusqu’à plus soif ─ car chaque fois que quelqu’un tente de le remplacer par la vérité, on le réintroduit dans l’entrée et l’on efface la vérité  ─ veut me faire du mal, me déteste à mort, de toute la force de son âme communiste ou fasciste. Ce qui, pour moi, est du pareil au même. Mais, en outre, n’est-ce pas le droit de tout un chacun d’avoir une opinion sur un homme politique, pour ou contre ? Dans ce cas, je l’ai fait des deux manières, bien qu’on n’ait publié que l’opinion favorable.

─ Ma signature dans la Lettre de l’Iberosfera. Ma signature a été l’une des premières apparaître dans la Lettre de Madrid ou de l’Iberosfera, promulguée par la Fundación Disenso. Je fus la première écrivaine à la signer et je la signerais encore cent fois. Parce que je signe tout ce qui serait pour la défense de la culture hispanique, et tout ce qui serait anticommuniste comme antifasciste. Il est curieux que d’autres manifestes antifascistes que j’ai signés ne soient pas mentionnés dans ce paragraphe malintentionné de Wikipédia. Quant à une « internationale de la droite radicale », c’est l’auteur de ce paragraphe qui le dit, tel quel. Je ne l’ai jamais dit et personne non plus, que je sache. Et pardon, la « bataille culturelle » c’est depuis toujours la gauche qui l’a impulsée contre tous ceux qui pensent différemment d’elle ; j’en ai souffert à Cuba, et j’en souffre en Europe depuis que je me suis exilée, la preuve en est justement ce paragraphe de Wikipédia. Ce qu’ont exprimé les leaders de VOX jusqu’à la lassitude, et Santiago Abascal lui-même, c’est qu’ils ne sont pas un parti d’extrême droite, mais un parti d’« extrême nécessité ».

─ Venons-en au langage « vulgaire ». De toute évidence l’auteur du paragraphe en question souffre de l’inculture propre aux extrémistes de gauche. Il n’a pas lu les attaques féroces de Don Francisco de Quevedo contre Don Luis de Góngora, pas plus que les poèmes « cochons » de Catulle dans la Rome Antique.  Bien que je voudrais bien être Quevedo pour avoir un Góngora en face, ou me transformer en Catulle pour remonter à l’époque qui m’irait le mieux, sans doute, même étant femme, bien mieux que celle qui m’est échue, une époque où les militants de biscuit ou de porcelaine fine prolifèrent quand il s’agit d’eux, mais sont du fer rouge à l’heure d’attaquer. Sur les réseaux sociaux mon langage est bien plus relevé culturellement que grossier et vulgaire, mais de la même manière ici on tire de son contexte ce qu’on désire faire briller de façon lamentable pour éclipser le reste. Il ne s’agit que de me rabaisser cruellement et odieusement.

Ma prétendue attaque contre Gabriel García Márquez s’est passée en 2003, pendant une table ronde à la FNAC, quand un journaliste m’a interrogée à propos de l’article de Gabo sur le petit Elián González qui avait abordé seul, à l’âge de quatre ans et entouré de dauphins, les côtes américaines, sauvé par deux pêcheurs étatsuniens, sa mère étant morte pendant la traversée sur une bouée. Dans l’article intitulé « L’enfant naufragé », qui ne se trouve pas sur Google (curieux, non ?), García Márquez concluait par un paragraphe qui témoignait de son extrême sympathie pour le régime et de son mépris pour la vie de l’enfant, car il affirmait qu’il aurait mieux valu que l’enfant soit mort avant d’atteindre les États-Unis pour rejoindre l’autre partie de sa famille, son grand-père et ses oncles. Devant la question du journaliste je n’ai pu me contenir, j’ai lâché alors que cela me semblait une phrase (celle de Gabo) digne d’un fils de pute. Plusieurs journaux espagnols s’en firent l’écho ; je me rappelle le premier : La Razón. J’ai connu García Márquez à Cuba, je peux dire que nous étions amis et j’en possède la preuve, jusqu’à ce que je m’exile, à la suite de quoi il m’a mené une guerre brutale à travers son agence littéraire, jusqu’à empêcher qu’on me publie en divers lieux du monde, comme l’Italie et la Hollande (où j’avais connu précédemment d’excellentes ventes). Je sais très bien ce que cherchait Gabo là-bas, à Cuba, je ne l’ai jamais raconté publiquement, mais un jour je le ferai peut-être… Il s’est marié avec son épouse Mercedes quand celle-ci avait 14 ans, et plus tard il a écrit un livre intitulé Mémoire de mes putains tristes, où un vieillard racontait ses aventures pédophiles avec des fillettes et des adolescentes, dans une imitation absolue et médiocre de Yasunari Kawabata et de ses Belles endormies. C’est certain, je me suis laissée entraîner par l’émotion, mais pourquoi Wikipédia ne souligne pas aussi que j’ai participé à des hommages à son œuvre, exclusivement l’œuvre de cet auteur, en compagnie, par exemple, de la grande Paula Jacques, dans le prestigieux théâtre parisien de l’Odéon ?

─ Rigoberta Menchú, je ne l’ai pas traitée de « porc », mais de « cochina » qui, dans l’argot cubain, est différent, et pas seulement à cette occasion, mais en outre quand on a appris que dans son livre, ou pour mieux dire, le livre écrit par Elizabeth Burgos, prix Casa de las Américas, elle avait menti à deux mains sur elle-même, racontant une vie qui n’était en aucune manière vraie parce qu’elle n’avait même pas été victime de viol. Cependant, on n’explique pas ici, dans ce paragraphe de Wikipédia, la quantité de fois où j’ai été solidaire du Guatemala et des Guatémaltèques, hormis, certes, de ces faux leaders qui ont fait tant de mal à la cause des DDHH.

Ma réponse à Lucía Etxebarría ne fut pas pour défendre le parti VOX mais mon amie Rocío Monasterio, de VOX, une Cubaine, quand Lucía Etchebarría avec son parler trivial qui la caractérise et sa profonde vulgarité, nia que Monasterio fût cubaine et espagnole. J’ai répondu à cela, et Lucía Etchebarría, qui est célèbre pour tirer les cheveux publiquement aux autrices qui vendent plus qu’elle, pour se mettre les doigts dans le nez devant un président espagnol, pour maltraiter les agents de presse, pour se tenir pieds dégoûtants et souliers à la mains devant le Roi d’Espagne, pour se faire les ongles des pieds dans des établissement publics, et pour s’approprier les textes d’autrui en les signant comme si c’étaient les siens, m’a répondu d’une façon inappropriée, ce qui fait que je lui ai répondu sur le même ton. Ah, mais ce détail important n’apparaît pas non plus sur Wikipédia.

─ Bill de Blasio a déclaré que j’avais passé une merveilleuse lune de miel à Cuba et, bon,  après son action pendant la pandémie du Covid il dissimula lamentablement le nombre de morts… Ce que j’ai dit je le répète. Je regrette seulement de l’avoir fait sur des réseaux sociaux, en réponse à un homme politique qui ne mérite même pas l’attention que je lui porte. Mais, bien sûr, dans le paragraphe de Wikipédia la réaction à l’action de ce politicien en question n’apparaît pas non plus.

Quant à Greta, pauvre petite, je l’ai dit de diverses façons et variations. Je regrette beaucoup qu’à son trouble on ait ajouté pareille responsabilité et qu’on lui ait fourgué, en outre, une cause qui ne fait que maintenir et grossir les comptes de gens aussi fabuleusement riches qu’Al Gore et compagnie, dont les demeures restent allumées jour et nuit par des lustres et des lampes chacune de plus de cent ampoules. Et qu’à cela contribuent ceux qui l’entourent, qui sont responsables du jouet brisé qu’ils ont fait d’elle. Oui, comme tant d’autres dans ce monde, la fillette m’est repoussante, non seulement en elle-même, mais pour ce que représentent ceux qui la représentent, la gauche la plus caduque et immorale qui domine dans ce monde et qui donne des leçons de morale en se remplissant les poches de l’argent des autres. Cependant, les fois où j’ai défendu cette fillette, et d’autres utilisées précédemment, de la même façon épouvantable dont on a usé d’elle, ne sont pas mentionnées non plus dans ce paragraphe intitulé « Engagement politique ».

Dans mon engagement politique, on ne mentionne pas ce que j’ai tant de fois dit : à savoir que je suis antifasciste et anticommuniste. On ne souligne pas non plus mes œuvres, avérées, en défense des DDHH à Cuba et dans le monde, par exemple en faveur des filles pakistanaises et pour le droit à leur éducation, ni mon appui au peuple haïtien contre des présidents corrompus ; on ne mentionne pas non plus ma participation aux Objectifs du Millénaire pour son Développement dans le but d’aider l’humanité et de lui offrir une vie meilleure ; ni quand je me suis trouvée dans le Comité de Soutien d’Anne Hidalgo, socialiste, pour son élection comme maire de Paris, pour le seul fait qu’elle appuyait alors les Dames en Blanc et les Cubains dans leur volonté de liberté, jusqu’à ce qu’elle déroule le tapis rouge devant le tyran Raúl Castro et sa parentèle et s’assoie avec lui pour parler de « collaboration culturelle ».

Tout cela éclairé, une fois de plus, je répète que mes choix politiques sont privés, et n’appartiennent qu’à moi qui suis, comme je l’ai déjà dit à n’en plus pouvoir et l’ai prouvé par mon œuvre littéraire et journalistique, profondément antifasciste et anticommuniste (ce qui est du pareil au même) ; nul ne me sortira de là, et je ne permets à personne de mettre en doute mon combat, qui est le combat pour la Liberté. Car le seul parti politique, auquel j’adhère en tant que femme, en tant que mère, en tant qu’écrivaine et en tant qu’exilée cubaine, s’appelle Liberté.

 

(traduit par Albert Bensoussan, écrivain, poète, traducteur).

 

Zoé Valdés por Ramón Unzueta (detalle de la obra)

ZOÉ VALDÉS.

 

Zoé Valdés, La Habana, 2 de mayo de 1959, es escritora, cineasta y artista plástica. Zoé Valdés ha realizado una obra literaria (poética, narrativa, guionista, realizadora y productora de cine) y periodística durante más de 40 años, dedicada a la defensa de los DDHH en su país, Cuba, y en el mundo. Es también una defensora de la libertad de Cuba y de un cambio democrático en la isla en la que participen todos los cubanos, de dentro del país y del exilio. Haciendo hincapié en la importancia de la participación primordial de los protagonistas de todas las generaciones que desde el exilio se han enfrentado en contra de la tiranía comunista dentro y fuera de Cuba. Inspiración que ella encuentra en la propia historia de Cuba, esencialmente en la figura de José Martí, que desde su exilio entregó su vida y su obra al combate por la independencia de Cuba.

En su exilio en Francia Zoé Valdés ha realizado homenaje a artistas, cineastas, periodistas y escritores cubanos vetados y censurados por el totalitarismo castrista. También organizó y organiza manifestaciones en Francia y en Europa en apoyo a una parte de la oposición interna cubana y del exilio. Solidarizada además con otras personas de otras partes del mundo en su lucha por la libertad de expresión en países tales como: Paquistán, Haití, Viet-Nam, Birmania, Irán, Siria, China.

Zoé Valdés debió exiliarse en Francia en el año 1995 por el mero hecho de haber escrito una novela ‘La nada cotidiana’ en la que denunciaba al régimen de los hermanos Fidel y Raúl Castro. Desde entonces su obra ha estado dedicada a esclarecer la verdad acerca del totalitarismo castro-comunista, no sólo en Cuba, además su injerencia en África, Granada, Venezuela, Argentina, Brasil, El Salvador, Nicaragua, Ecuador y Bolivia.

La autora de ‘Todo para una sombra’ (accésit Carlos Ortiz de Poesía), ‘Sangre azul’ (primera novela), ‘La nada cotidiana’ (traducida a cuarenta y tres idiomas), ‘Te di la vida entera’ (Premio Finalista del Planeta, traducida a más de veinte idiomas), ‘Lobas de mar’ (Premio Novela Histórica Fernando Lara), ‘La eternidad del instante’ (Premio Torrevieja de Novela), ‘La Ficción Fidel’ (retrato del tirano cubano), ‘Querido primer novio’ (los campos de trabajo agrícola para niños y adolescentes) es una de las voces más potentes escuchadas en el mundo entero a favor de los Derechos Humanos en su país y en el resto del mundo. Ha publicado siete poemarios en español, francés, italiano, e inglés. Premio Azorín 2013 con su novela ‘La mujer que llora’, recién ganó el Premio Jaén de Novela (2019) con ‘La Casa del Placer’. Su novela ‘Pájaro lindo de la madrugá’ (acerca de Fulgencio Batista y Zaldívar) ha sido publicada en España y en Francia (2019-2020). Un amour grec (Arthaud, 2021).

Zoé Valdés fue profesora y conferencista invitada de las prestigiosas universidades: La Sorbonne, Harvard, FIU, Donahue, Wisconsin, Los Ángeles, Queen Mary, entre otras. Ha sido invitada de honor de numerosas Ferias y Salones del Libro: Bruselas, Limoges, Var, Santo Domingo, Paratchy en Brasil, etcétera. Ha trabajado en los centros culturales de las favelas de Río de Janeiro, en Brasil. Ostenta el Premio Carbet de la Martinique et la Guadeloupe.

Es Doctor Honoris Causa de la Universidad de Valenciennes, Chévalier des Arts et des Lettres de la République Française (1996), Médaille Vermeil de la Ville de París (2012), elegida personalidad honorífica de dos ciudades norteamericanas: Lawrence, Huntington Park; posee tres llaves de la Ciudad de Miami. Condecoración La Rosa Blanca, Los Ángeles, EEUU (2000). Premio Emilia Bernal al conjunto de su obra (2008). Premio Asopazco por los DDHH (España, 2015). Premio Alegría de Vivir, Barcelona, España, (2019), Premio de Honor Excelencia Educativa a la Mejor Escritora Hispana (España, 2021). Premio ‘Carlos Victoria’, Editorial El Ateje, Miami 2022.

Fundadora y Directora General de ZoePost.com (medio digital también impreso). Fundadora del Movimiento Republicano Libertario Martiano (MRLM) movimientomartiano.com.

Ramón Unzueta (La Habana, 1962 – Tenerife, 2012), pintor e ilustrador cubano.

 

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2 Comments

  1. Félix Antonio Rojas G

    Zoé Milagros Valdés Grande de Cuba
    Escritora universal

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