Por Jacques Flament/Editeur.
(Traducir con Google Translate)
Zoé Valdés a de nouveau choisi la maison pour son nouveau recueil de poésie, LES FILLES DORMENT DE L’AUTRE CÔTÉ (traduction : Albert Bensoussan).
Zoé, romancière, poétesse et scénariste cubaine, exilée à Paris depuis 1995, devrait être avec Zarina Khan et Françoise Rey (je ne désespère pas de convaincre Françoise Lefèvre), une des trois invitées d’honneur du séjour prévu en octobre prochain (22 au 27) à Lloret de Mar, en Espagne (voir posts précédents).
Elle y parlera de l’ensemble de son œuvre et de sa vie de dissidente.
Zoé travaille également avec Jean-Max Méjean et Nora Atalla sur un livre qui évoquera la vie de Marylin et qui sera publié par la maison.
EXTRAITS DU RECUEIL…
« CETTE VILLE SUR UN PÉTALE
C’est une ville qui tient sur un pétale
En mouvement et en fête où l’on avance tout doux
À Chacao les bras peints de craie blanche
C’est une ville de mères et grands-mères
Qui te proposent un café souriant les mains jointes
C’est une ville qui n’est pas encore mienne
Mais déjà presque à moi qui l’aime et m’en éprends
C’est une ville à filmer à cinq heures du soir
Quand l’amant caresse ton menton
Et te murmure qu’avec toi plus rien n’est égal
Qu’avec toi la ville sent le pain qui sort du four
Et que ta bouche est ce pétale où elle tient toute entière
Caracas et ses émois
Tout amour tout plaisir
PAS LA MOINDRE IDÉE
Je ne sais pourquoi j’ai voulu mourir
D’après ma mère
Dès que ma tête est apparue
Elle dit que je me suis accrochée au cordon ombilical
Et que j’en ai moi-même entouré mon cou
Tel un collier ou une chaîne
Et j’ai serré dur
Je n’ai pas pleuré
À quoi bon pleurer ? »
Pour le recueil, c’est ici (para adquirir el libro en francés) pulse ici.:
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Traducción Albert Bensoussan.
Portada Leila Amat.