La Gusana y los colonizadores de la historia cubana

La Gusana et les colons de l’histoire cubaine

Por Attys Luna Vega Valdés.

Une fois de plus, les colons de l’histoire cubaine l’ouvrent et sont écoutés, mettant à l’index le peuple cubain. Ils se prosternent devant le gouvernement castro-communiste, ou mieux dit : la dictature, vous enseignant qu’une tyrannie ne vous donnerait pas accès à l’éducation, aux sports, aux arts et à la santé. Si ces derniers avaient été cubains, peut-être auraient-ils pu comprendre ce qui est en train de se dérouler dans les rues du pays. Ne nous méprenons pas, il ne s’agit pas ici d’ignorance mais de haine.

Ces exploitants déversent leurs idéaux sur la table tout en jouissant pleinement de leurs privilèges. Si vous vous placez du côté du gouvernement, évidemment que vous ne connaîtrez que des gens privilégiés.

Le 11 juillet 2021, le peuple cubain s’est soulevé, hurlant massivement pour la première fois “Liberté” ; “Patrie et vie” ; “À bas la dictature !”. Miguel Diaz-Canel, le pantin désigné par les Castro pour être à la tête du pays, a donné l’ordre aux “révolutionnaires” de combattre ces manifestants. Le peuple est dehors, il hurle et ose dire ce qu’il pense au péril de sa vie.

Des années durant, ces colons ont accusé le blocus étasunien d’être la cause de tous leurs maux, prenant le soin de mettre sous cloche une vérité moins observable et observée : le blocus que la dictature cubaine a prescrit à son propre peuple.

1959 : la liberté syndicale a été supprimée et des dirigeants syndicalistes ont été mis en prison ; la dictature a censuré des films, des livres et des journaux – peut-être faudrait-il se réjouir d’avoir encore accès à l’unique journal de Cuba ? – Dans les fermes, les superviseurs cubains ont été remplacés de force par des superviseurs soviétiques et des dirigeants idéologiques.

À Isla de Pinos, à Camagüey, la dictature a instauré des travaux forcés, enfermant des homosexuels dans le but de les convertir en de « vrais hommes ». Le machisme, bien évidemment, pour les colons de l’histoire cubaine, n’existe pas dans le régime castro-communiste.

Des personnes considérées comme hippies, ou ayant un comportement dit « impropre », y étaient enfermées aussi.

La dictature construit des hôtels pour les touristes et laisse les maisons cubaines tomber en ruine.

La dictature a militarisé la culture, cet « art » dont parlent les colons est teinté d’un idéal militaire soit disant « révolutionnaire ».

La majorité du peuple cubain a simulé pour vivre. Ils ont applaudi les discours interminables du Papa de la Nation mais n’en pensaient pas moins.

Les contradictions sont refoulées à travers des organisations massives.

Je n’oublie pas que la dictature a noyé, le 13 mars 1994, des familles cubaines qui essayaient de fuir le pays. Ce jour-là, dix enfants ont trouvé la mort.

Durant le Maleconazo, le peuple est sorti courageusement pour manifester sa colère contre les injustices de ce pays. J’avais un an, ma mère m’a prise dans ses bras et m’a emmenée au Malecón.

Je ne cautionne pas ces « fervents militants contre les injustices » qui ne se positionnent pas du côté du peuple cubain. Leur silence est criminel.

« Cela a été une des choses les plus terribles réussies par le castrisme ; briser les liens d’amitiés, nous rendre méfiants envers nos meilleurs amis et transformer nos amis en informateurs, en policiers. Moi, je n’avais déjà plus confiance en certains de ces amis.

Le plus dramatique dans tout cela, a été que ces personnes furent elles-mêmes victimes du chantage et du propre système, jusqu’à tel point qu’elles ont perdu leur condition humaine. » Reinaldo Arenas, Avant la nuit, 1992.

Traducción al español.

La Gusana y los colonizadores de la historia cubana.

Una vez más, los colonizadores de la historia cubana boconean y son escuchados, poniendo en la lista negra al pueblo cubano. Se inclinan ante el gobierno castro-comunista, o mejor dicho: la dictadura, enseñándote que una tiranía no te daría acceso a la educación, el deporte, las artes y la salud. Si estos últimos hubieran sido cubanos, tal vez hubieran podido entender lo que pasa en las calles del país. No se equivoque, no se trata de ignorancia, se trata de odio.   Estos operadores derraman sus ideales sobre la mesa mientras disfrutan plenamente de sus privilegios. Si te pones del lado del gobierno, obviamente solo conocerás a personas privilegiadas.

El 11 de julio de 2021, el pueblo cubano se levantó gritando abrumadoramente por primera vez “Libertad”; “Patria y vida”; “¡Abajo la dictadura!”. Miguel Díaz-Canel, el títere designado por los Castro para estar al frente del país, dio la orden a los “revolucionarios” de luchar contra estos manifestantes. La gente está afuera, gritando y atreviéndose a decir lo que piensa arriesgando su vida.

Durante años, estos colonizadores acusaron al bloqueo estadounidense de ser la causa de todos sus males, cuidando de sellar una verdad menos observable y observada: el bloqueo que la dictadura cubana impuso a su propio pueblo.

1959: se abolió la libertad sindical y se encarceló a dirigentes sindicales; la dictadura ha censurado películas, libros y periódicos. ¿Quizás deberíamos estar felices de tener todavía acceso al único periódico de Cuba? – En las granjas, los supervisores cubanos han sido reemplazados por la fuerza por supervisores y líderes ideológicos soviéticos.

En Isla de Pinos, en Camagüey, la dictadura instituyó el trabajo forzado, encerrando a los homosexuales en campos de concentración para convertirlos en “hombres de verdad”. El machismo, por supuesto, para los colonizadores de la historia cubana, no existe en el régimen castro-comunista. Las personas consideradas hippies, o que tenían una conducta llamada “impropia”, también estuvieron encerradas allí.

La dictadura construye hoteles para turistas y deja en ruinas las casas cubanas.

La dictadura militarizó la cultura, este “arte” del que hablan los colonizadores está teñido de un supuesto ideal militar “revolucionario”.

La mayoría del pueblo cubano finge para ganarse la vida. Aplaudieron los interminables discursos del ‘Papá’ de la Nación, pero pensaban diferente.

Las contradicciones se reprimen a través de organizaciones masivas.   No olvido que la dictadura ahogó, el 13 de marzo de 1994, familias cubanas que intentaban huir del país. Ese día diez niños murieron.   Durante el Maleconazo, la gente salió valientemente a mostrar su enojo por las injusticias de este país. Tenía un año, mi mamá conmigo en brazos me llevó al Malecón.

No respaldo a estos “fervientes militantes contra las injusticias” que no se posicionan del lado del pueblo cubano. Su silencio es criminal.

“Eso fue una de las cosas más terribles que logró el castrismo; romper los vínculos amistosos, hacernos desconfiar de nuestros mejores amigos y convertir a nuestros mejores amigos en informantes, en policías. Yo ya desconfiaba de mucho de esos amigos.

Attys Luna Vega Valdés es exiliada cubana, artista, compositora, rapera, cineasta; autora de ‘Perra’, su primer disco, y del filme documental ‘Ceiba. Memorias de una familia cubana’ (por estrenar).